Une dialectique de l'être et du néant dans la philosophie tamoule médiévale hommage à S. Kichenassamy (1926-2015)

On résume les contributions à l’Indianisme du père de l’auteur (S. Kichenassamy, Directeur de Recherche au CNRS), et l’on montre que ses idées et sa démarche permettent de répondre à une question soulevée par J. Filliozat en 1961: quels sont les rapports entre deux textes, l’un en sanskrit et l’autr...

Descripción completa

Detalles Bibliográficos
Autor principal: Kichenassamy, Satyanad, 1963- aut (Autor)
Formato: Artículo
Idioma:Inglés
Ver en Red de Bibliotecas de la Archidiócesis de Granada:https://catalogo.redbagranada.es/cgi-bin/koha/opac-detail.pl?biblionumber=493433
Descripción
Sumario:On résume les contributions à l’Indianisme du père de l’auteur (S. Kichenassamy, Directeur de Recherche au CNRS), et l’on montre que ses idées et sa démarche permettent de répondre à une question soulevée par J. Filliozat en 1961: quels sont les rapports entre deux textes, l’un en sanskrit et l’autre en tamoul, présentés à basse époque comme ayant un contenu identique, qui formerait la base du système du penseur tamoul du 13e siècle Meykaṇṭār (ou Meykaṇṭatēvar)? On montre que la question de priorité a occulté l’essentiel: une divergence de doctrine. Ainsi, opposant être à néant, là où d’autres distinguent l’esprit de l’inerte, Meykaṇṭār emploie en outre deux catégories qui les dépassent: l’«être-propice», civacat, être sans contrepartie négative, et l’«être-néant», catacat, entité labile qui peut s’attacher à l’être ou au néant; il semble éviter délibérément la catégorie cit «esprit». Les éléments décisifs proviennent d’un travail de 1949 de S. Kichenassamy, et d’une allocution inédite. Une autre allocution inédite, que nous reproduisons, montre également comment, sur l’analyse d’un diction, d’un concept et d’un texte, les différentes strates de sens se répondent et s’organisent en une séquence ordonnée de significations, comme dans la danse de Śiva.